En 2018, selon la Dares, 963 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation – Not in Education, Employment or Training (NEET) –, selon la définition d’Eurostat. Ce nombre a baissé ces dernières années : il s’élevait à 1 025 000 jeunes NEET en 2015. En 2018, ils représentent 12,9 % des jeunes de cette classe d’âge et 27,9 % des jeunes qui ont terminé leur formation initiale, contre respectivement 13,7 % et 29,4 % en 2015.
La Dares et l’Injep viennent ainsi de publier chacun une étude sur les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation, appelés « Neet ». Mettant en avant une diversité de parcours, profils, ressources et conditions de vie, elles font ressortir des niveaux d’éloignement à l’emploi très différents au sein même de cette catégorie. L’INJEP dresse ainsi 5 profils de « Neet » selon les situations sociales et le diplôme (diplômés du supérieur ; bachelier en attente de reprise d’études ; mères éloignées du marché du travail ; diplômés du professionnel ; sans diplômes). La Dares s’intéresse plus particulièrement aux « Neet de longue durée » (depuis plus d’un an) qui représentent 48% de l’ensemble, en moyenne moins diplômés, « cumulant les difficultés socio-économiques ». Ainsi, ces 2 études soulignent que l’absence de diplôme et /ou être une jeune mère peu diplômée sont parmi les principaux facteurs d’éloignement de l’emploi.
Les « NEET », des ressources et des conditions de vie hétérogènes, Injep